demain je dois effacer tout un fil relationnel dans mon organisation.

nous sommes au bout cette fois. 3 enfants de la même fratrie ont essuyé leurs couches sur mes mains. et voilà. je m'endurcis. je suis à présent capable de laisser partir les gens sans chercher à les retenir par quelque moyen. comme avec mes enfants qui sont partis malgré moi mais au bout du compte je trouve ça très bien, et alors qu'elles occupaient mon esprit chaque minute avant leurs 18 ans, je me rends compte parfois que je n'y pense même pas.

c'est l'avantage quand on a une vie active, tant de trucs à ne pas oublier.

d'ailleurs à présent je ne suis plus la même que jeune. maintenant je suis très capable d'arriver en retard. de perdre des papiers surtout quand ils sont importants. et j'ai un cahier spirale à petits carreaux dans mon sac pour écrire tout ce que je ne peux plus retenir. ce qui n'est pas écrit sur mon cahier va s'envoler à tous les coups.

du coup aujourd'hui je vais laisser Théo s'envoler, et avec lui toute la famille oiseaux du paradis. ça fait lourd à chaque fois de dire que mes employeurs sont les meilleurs. mais je ne peux pas les laisser s'envoler sans l'écrire.

de vive voix ce matin j'ai tenu à décréter que j'ai eu un plaisir fou à les connaître, je leur ai dit que j'avais avec mes employeurs de meilleures relations qu'avec mes amis.

forcément je travaille tant que je n'ai guère de temps pour entretenir de l'amitié. tandis qu'avec mon travail, je rencontre des gens différents qui me construisent chacun à leur manière. je prends tout ce qui peut m'améliorer dans leur façon de pénétrer dans ma vie.

ce n'est pas toujours évident de laisser entrer des inconnus dans nos foyers, on n'a pas forcément envie de montrer tout ce qui n'est pas parfaitement lissé, on a toujours peur de déplaire dans nos vies que l'on ne voudrait pas forcément livrer.

pourtant c'est obligé. c'est dans le métier.

et ce n'est pas évident pour les parents de nous domestiquer. eux aussi doivent franchir un cap vers l'inconnu et surtout surtout, arriver à démontrer un sentiment de confiance, puisqu'il n'y a pas d'autre choix pour aller travailler.

si tout s'est bien passé, c'est parce que nous y avons tous travaillé. et là je perds des employeurs qui avaient trop la classe. qui disaient ce qu'ils pensaient toujours avec modération pour ne pas me froisser et qui pensaient comme de bons employeurs à mon intéret avant de penser au leur.

voilà je les perds, je perds aussi Maryvonne et Patrice, je les aimais beaucoup.
 Marie et Zoé ça fait longtemps que je les ai perdues.

c'est un automatisme qui va se désagréger. j'enlève le prénom de Théo sur mes récap de salaire, sur les plannings, dans mes étagères... il faut faire de la place pour Chloé.

ce matin j'ai eu un beau cadeau, un rosier et des graines de fleurs pour le chalet. ça ne pouvait pas mieux tomber. c'est pour que je pense à eux quand je serai la-haut...trop chou.

et moi j'ai cherché en priorité des gants et un casque pour Théo, il adore ça. dans le costume de pompier il n'y avait pas de gants = pas bon. alors j'ai pris le nécessaire du parfait bûcheron. il a bien aimé. ouf sinon il ne se serait pas gêné.

j'ai eu de nouveaux résultats à mon questionnaire, encore des pistes à réfléchir pour m'améliorer. et voici qu'avec tendresse la dernière journée va se terminer. nous mangerons des glaces en petits pots pour le gouter avec des fingers. offerts par Théo.


 j'ai donné une bûche de bois pour que Théo puisse tronçonner.
 voici une belle idée de cadeau pour le chalet.
 Eva qui réfléchit en regardant les autres. des fois elle vient vers moi, dit câlin en se touchant la joue, c'est quand quelqu'un lui fait des tendresses.pour dire "oui" elle dit "i"
 ici Théo qui joue avec des pots de yaourt avec les graviers du parc. Théo ce matin était taquin, il fixait droit dans les yeux quand il se faisait gronder.



la bâche qu'il m'a mise Théo ce matin !

- bientôt tu ne viendras plus chez moi Théo, demain c'est le dernier jour.
- oui viendra plus cé nounou.
- et demain je vais te faire un cadeau.
- pourquoi tu vas me faire un cadeau ?
- pour te montrer que je t'aime et que je suis contente de t'avoir gardé.
- moi aime maman !


bon, tant pis hein ?

j'en remets un dose dans la poussette =
- alors tu n'aimes pas nounou ?
- non
- un petit peu quand même ?
- non

mais il s'en fou royalement que je ressente de la peine ce petit, il me balance ça, naturellement.

na-tu-re-llement jai bien dit na-tu-tellement, vous en connaissez beaucoup vous des nounous qui ne seraient pas vexées en se prenant un vent pareil ?

je ne le suis pas. parce que c'est tout à fait normal ce qu'il me dit. il n'aime que sa maman. et moi, je ne suis que celle qui a fait qu'il a grandi gaiement tous ces mois.

en fait quand il courait pour venir chez moi, ce n'était absolument pas pour moi, c'était pour le bonheur de vivre sa vie de petit garçon avec ses copains et ses copines, et les jouets.

par contre au parc Eva avait perdu sa chaussure en se débattant car elle ne voulait pas rentrer à la maison, j'en ai fait un petit jeu pour faire cesser le caprice.

y'en a un qui était lui pressé de rentrer à la maison, il était monté seul dans la poussette et attendait en nous regardant jouer, devinez qui a quitté une de ses chaussures et l'a lancée au sol pour que je joue avec lui aussi ?

si, c'est moi qui l'ai ramassée, mine de rien, et je lui ai dit les mêmes mots qu'à Eva, parce qu'il en rêvait...



ô la belle équipe de ce matin au parc

au petit parc nous n'étions pas moins que 3 nounous, 3 mamans, 1 papa, et beaucoup d'enfants ce matin. trop bien. et puis même ma tite Lily au saut du lit. avec le bibi.

donc c'est différent, tout un tas de monde à surveiller, des échanges entre adultes et aussi avec les enfants.

j'ai appris à Lily à monter au filet. Eva a fait de la balançoire car une nounou l'y a montée et l'a surveillée, alors que moi je ne monte pas les enfants quand ils n'en ont pas l'autonomie. avant je faisais pareil que la nounou, et puis la motricité libre est entrée dans ma life.

tout ce qu'il y a de sûr c'est qu'Eva était ravie qu'on la secoue, et j'ai fait de même avec Lily du coup tant pis pour mon concept. on ne va pas en faire un fromage pour une fois.

j'ai sorti ce matin mon dossier de fiches de paie, j'en ai la tête qui tourne. pas envie du tout mais obligée de tout préparer pour demain 10h30.

ce matin nous avons préparé une quiche au thon, c'est bon. même si on nous dit que le thon n'est plus bien recommandé, à force je ne sais plus qui croire.

ci-dessous la petite balle rouge qui a bien fait rire Eva, elle faisait semblant de me la donner et me la reprenait. la coquine est très joueuse.

voilà une belle matinée de pliée. plus que 2 avec Théo.













aux armes citoyens ! imprimez vos 13 derniers bulletins des salaires de vos 8 derniers contrats !

L’attestation employeur (Pôle emploi)
À la rupture du contrat de travail, votre employeur doit vous remettre ainsi qu’à Pôle emploi un exemplaire papier de l’attestation employeur (Pôle emploi), indispensable pour que vous puissiez faire valoir vos droits à l'assurance chômage.

Cette attestation contient, notamment, des informations relatives à l’emploi occupé (durée, rémunération, motif de la rupture…). C’est à partir de ces informations que seront déterminés la durée et le montant de votre indemnisation.

y'a plus qu'à profiter des derniers jours avant le départ.

avant le départ...
- en vacances ?
- ou le départ d'un enfant ?


c'est un peu les 2 mon colonel. mes grandes vacances commencent le 6 aout, tandis que Théo nous quitte pour de bon vendredi !

oh lala. encore une famille merveilleuse. qui m'a épanouie avec des gentillesses.

mais je suis une vieille renarde et je commence à connaître la chanson des départs. je sais que c'est ainsi que va la vie. quand on termine quelque chose une nouvelle se commence.

c'est ainsi que l'on retourne le calendrier, et 6 mois plus tard on change le numéro de l'année, au bout de 30 changements environ on se voit avec des cheveux gris, on songe à la retraite.

les 30 réveillons je les ai tous vécus, mes cheveux ont blanchi, je n'ai pas vu le temps passer. comme pour me prolonger, je mets de la lenteur dans mes journées, je prends les enfants dans mes bras et je les serre en me disant que ce n'est pas un rêve, ils sont bien là. tout près de moi.

je ne veux pas inviter la tristesse, la nostalgie, ni compter à rebours. je ne veux que de la vie à serrer jusqu'à en mourir même étouffée.

je ne veux pas que les enfants me regrettent, je veux qu'ils se rappellent juste de moi au moins une fois en se disant qu'ils m'aimaient bien.

je les ai préparés à me quitter. et moi aussi je suis prête.

je sais comment cela va se passer, j'ai mes idées.

j'écoute juste un peu plus attentivement les choses que Théo essaie de me faire comprendre. il y a ce qu'il dit, ce qu'il pense, ce qu'il ressent et ce qu'il veut que je décode.

il y a ses secrets que je suis priée de ne pas toucher.

le regard satisfait de celui qui sait que je sais. et alors je le lui dis ce que j'ai vu. ouf, il est rassuré, il peut passer à un autre sujet.

c'est l'été cette fois, tout est lent, chaud, moite. l'été vient de commencer et on a déjà peur de l'automne qui peut vite arriver.

c'est pour ça qu'il faut s'arrêter un peu et bien emmagasiner. nous on est allés en poussette, ils aiment vraiment ça. ils ont des repères, forcément on passe toujours aux mêmes endroits. il y a la pelle mécanique, le ram, la bibliothèque, le chat, le tracteur, les vélos, la moto, l'avion, toujours le cou qui se retourne pour ne rien laisser passer. et il est 10 h, nous rentrons à la maison, les enfants jouent encore sur la terrasse, je les laisse faire, ils sortent des jouets, je les laisse jouer.

moi je prépare le repas pour 11 heures. sur la terrasse fraiche. je leur donne une bassine pour se laver les mains dehors, hop elle est renversée. ils se bousculent, à 3, pour s'assoir en premier. ils commencent par le fromage car je ne suis pas tout à fait prête.

le plus grand me pose 10000 questions. au bout d'un moment je me rends compte que je ne suis pas obligée de donner 10000 réponses. je lui dis chut et mange.

pendant le repas il aborde le sujet de l'heure du dodo. il commence par demander s'il va encore pouvoir jouer un moment. je dis oui. et il finit pas demander à aller se coucher, car au moment du déjeuner, ils en ont plein les pattes de jouer en fait.

moi je dois nettoyer et débarrasser, faire leurs toilettes.

puis je viens écrire ici à ceux qui aiment venir lire. me boire un café en solo. ils écoutaient des musiques de films pour enfants et se sont rapidement endormis.

voilà, Lily n'est pas venue, peut-être demain. j'ai plein de paperasse à faire, et pas la moindre envie, je crois que je ne vais même pas me forcer.














les enfants aux jeux, moi à la popotte, taboulé, gateau chocolat.

 aujourd'hui c'est nounou qui gérait le menu, et les enfants ont géré les jeux.

pour le menu c'était un plat complet de saison = le taboulé, avec de la tomate, de l'oignon rouge, de l'huile, du sel, du fromage, des œufs durs, de la menthe, du concombre, plus de persil.




 c'était Théo le grand qui manigançait et je l'ai laissé manigancer. les 2 petits essayaient de suivre mais en plus ils se toisaient pour voir lequel était le plus fort.


et pendant ce temps je nous ai cuit un gâteau au chocolat pour le dessert. on ne va pas se laisser aller.


bon réalisez-vous que vendredi prochain ce sera le dernier jour de Théo le grand ? je ne peux pas empêcher le temps de se défiler, et pourtant je fais tout ce que je peux.


oh la vilaine, il n'aime pas le saumon.

j'ai des filets de toutes tailles pour bien attraper les petits enfants. celui-ci était à la taille de Théo qui n'est pas forcément motivé à l'idée de passer la journée avec un beaucoup plus petit que lui. tous les enfants préfèrent jouer avec un plus grand que soi, ce sont des idoles à imiter.

sauf que justement, jouer avec un plus petit suppose de se rabaisser à son niveau, ça demande des efforts, un investissement, il faut que le grand y mette du sien. et au bout du compte ça se passe formidablement bien.

ce matin, j'ai prévu comment affronter la soi-disante canicule, (alors que le ciel est bouché en fin de compte). et puis j'ai consulté les Dieux des plannings qui m'ont dit "bouh, que 2 ce matin". en même temps c'est chouette je serai moins fatiguée, oui sauf que le plus lourd à porter est bien là, tous les jours un peu plus lourd dans les bras.

donc j'ai décoché l'activité "cuisine" pour le grand chef cuistot qui s' intéresse à tout, en particulier tout ce qui se mange. je lui ai choisi la recette du gratin de pommes de terre aux 2 saumons. oh la vilaine, il n'aime pas le poisson. justement j'essaie pour voir si sa participation au plat va déclencher le gout de gouter.

déjà, retrouver la recette. expliquer.


se laver les mains avant de placer les pommes de terre dans le plat et couper les saumons


 Théo a un petit couteau à beurre, je lui dis "oui, essaie de découper l'ananas ! " nous allons boire un milk-shake à l'ananas pour le goûter.

résultat des courses, le gratin c'est une des recettes préférées de petit Théo il a tout mangé. tandis que grand Théo a bien trié le saumon sur le côté de son assiette.

tandis qu'un parent va plus proposer à son enfant les choses que l'enfant aime bien, le professionnel va essayer de repérer des problèmes et tenter des approches variées pour essayer de les réduire.

c'est beau d' essayer non ?

les répétitions qui aident à se développer

plus nous allons au parc, plus les enfants développent leurs idées de jeux. c'est bien marrant à regarder.

Eva adore toujours courir, elle traverse le parc de long en large. en fait elle fait des exercices moteurs, elle franchit à différentes allures tous les dénivellés, tout en criant "mamiemamie", moi j'en ai marre je ne dis plus "non, nou-nou" après tout elle a peut être vraiment envie de dire mamie.

ce matin 16 mois chouine, il est furax même. il a ses sabots aux pieds et n'arrive plus à grimper seul au toboggan, il me regarde avec une envie de me tuer. je le laisse vivre sa rage jusqu'à ce qu'il s'intéresse à autre chose.

le plus grand des trois parle seul en jouant. il a l'air très absorbé. et puis comme hier au bout d'une demi-heure il en a assez, il demande pour rentrer à la maison.

mais moi je dis non car je trouve que c'est bien de rester ici au frais sous les arbres et avec assez d'espace pour courir, il faut rester au moins 1 heure à se dépenser. surtout que là pas de danger qu'un des petits tombe du toboggan. ils n'y vont pas.

ils regardent les voitures et les gens sur le parking. Eva fait coucou avec sa main quand ils s'en vont à travers le grillage. parfois ils secouent le grillage avec leurs mains pour voir ce qui se passe. aujourd'hui nous avons amené des tuyaux colorés pour jouer.

nous restons 3/4 d'heure.

et puis nous allons jouer avec un bac d'eau et des poissons et des canards.

Théo mâchouille la dragonne du petit micro, il a tellement mal à ses dents.

hier ils ont écouté de l'harmonica, maintenant ils écoutent de la flute des andes pour s'endormir.

tout à l'heure je sors en vitesse car 16 mois pleure = il est à plat ventre coincé sous la poussette, il voulait attraper un jouet...















ils font des exploits tous les jours et ce sont des exploits différents.

 retrouvailles entre petits ce matin. un peu difficile pour le plus grand qui voulait rester chez ses grands-parents avec ses sœurs. mais il a vite été dépassé par la curiosité, tout était changé chez nounou.

j'ai aussi fait enlever les barreaux aux fenêtres, c'était trop dur à nettoyer, à présent j'ai l'impression que ma vue est plus grande.

quand nous allons en promenade nous bavardons avec les passants, ce matin c'était avec Suzanne. les gens disent que les bébés sont beaux, est ce que ce sont des jumeaux ? quel âge ont-ils ? ça vous fait du travail, ben dis donc !



puisque nous avons changé la boite aux lettres, l'ancienne est devenue un nouveau jouet pour les petits, je leur donne des enveloppes, ils les glissent dans la fente, puis ouvrent la porte et reprennent le courrier.

 et puis à la fin du repas je passe le jet sur la terrasse pour chasser les spaghettis.
le grand disparaît, il se cache dans la maison car il a peur du jet d'eau. tandis que les 2 petits me narguent avec leurs cœurs frémissants. surtout Eva qui n'a pas peur et rit aux éclats quand elle met ses mains dans le jet. elle adore ça. le petit Théo est moins courageux.

par contre au parc je n'en ai pas cru mes yeux, le petit Théo arrive seul à grimper au sommet du toboggan en passant par la glissière à l'envers. il n'a que 16 mois. incroyable, mais fini ma tranquillité car je suis à présent obligée de le suivre, je ne sais pas s'il risque de tomber.

et 18 mois aussi est arrivée à grimper à l'envers. ils sont trop trop forts. je ne vous raconte pas comment 16 mois était fier de lui. je lui ai montré comment descendre à reculons par le filet, et remonter aussi par le filet. comme un grand, tout simplement.

pour ce qui est de ma salle de jeux toute nickel, on est revenus au point zéro. j'avais dit en plaisantant que personne n'aurait le droit de jouer ce matin pour ne pas déranger la somme de mon travail, mais, le deuil est fait.

j'ai ouvert ce matin un groupe professionnel sur FB là où je vais poster toutes les images privées des enfants. si les parents souhaitent inscrire leur entourage, ils le feront, tout en précisant bien que les photos ne doivent pas être diffusées au grand public.

bon là je vous laisse car 33 mois réclame d'aller coucher depuis une demi-heure. il est 12h02. c'et l'heure et je vais rebrancher la lampe merveilleuse qui clignote, ça fait longtemps que je ne l'ai pas remise, alors que les parents adorent. d'après ce que le lis sur mon questionnaire.

33 mois me montre une noix par terre et me dit
- c'est qui a fait caca là ?
- non c'est pas du caca, qu'est-ce que ça peut être à ton avis ?
- un noyau.

pour le déjeuner je prépare des pâtes, il est inquiet à l'idée de ne pas en manger tous les jours. il me voit ajouter des spaghettis.
- pourquoi tu en mets 2 ?
- parce que j'en ai envie.

c'est d'abord car il n'y a pas assez de grosses pâtes. et aussi parce que c'est plus rigolo de trouver des différences, plus difficile de manger des spaghettis. mais il m'a demandé de lui montrer comment enrouler les spaghettis avec la fourchette et il s'est appliqué jusqu'à réussir. tandis que 16 mois ne se régale plus trop avec les pâtes il me semble. il faut que je demande à sa maman comment ça se passe à la maison.

ils sont revenus mes titounets. il n'y a pas de plus en avance que l'autre, ils font des exploits tous les jours et ce sont des exploits différents. il faut juste être là et regarder le moment où ils passent une nouvelle étape, leur donner de quoi pouvoir se dépasser, et aussi pouvoir se rassurer en recommençant les choses qu'ils connaissent bien. c'est tout ce qui compte.



nouvelle boite aux lettres.

ce matin changement de décor à l'entrée de notre terrain. la boîte aux lettres a été remplacée. ouf ça me convient mieux. Alain a remis le numéro du domicile face à la voie publique, et j'ai enlevé mon panneau pro qui ne me plaisait vraiment plus.

remplacé par cette petite étiquette qui dit tout sur ce que les parents cherchent quand ils ont rendez-vous la première fois.

j'ai piqué l'image sur Google images et je l'ai trafiquée pour la personnaliser. couverte de papier adhésif et collée au double face en dessous du numéro de domicile.

j'ai l'impression d'être plus chic, j'ai lavé le tableau du compteur edf à la brosse.

pas commencé le ménage de la salle de jeux.

je tourne autour de ce qui cloche avant la fin du contrat.

        


je revérifie donc et je vois qu'il y a bien 52 semaines et pas 53. mais je sais que quelque chose ne tourne pas rond.

ce qui me fait patiner c'est que le contrat n'est pas respecté.
  • j'ai déduit 3 jours absences médicales remboursées, + 2 jours convenance perso remboursée.
  • j'ai vérifié que j'ai bien pris 20 jours de congé ouvrés.
  • j'ai constaté que les parents  n'ont pris que 16 jours sur les 20 prévus en congé décalé.
ils me doivent donc 1 semaine  de 35,75 heures x 3,17€ = 113,32..

ça c'est pour la régul du 1er avril 15 au 31 mars 2016. 47,46 + 113,32 =160,78€ net.


calcul de fin de contrat = finito. ouf.

ben voici comment je perds beaucoup de temps inutilement. pour calculer ma régul je repars sur la base de mon contrat.

ce qui était prévu c'était 42 semaines de 34h75  à 4,13 brut. sur 52 semaines annuelles.

soit 42 semaines de 4 jours = 168 jours à travaillér et à payer. 1459,50 heures.

attention, entre le 1er avril 2015 et le 31 mars 2016 il y a eu 53 semaines. donc je rajoute 1 semaine de 34,75 h à rémunérer entre les 2 dates.

43 semaines de 34,75 h = 1494,25h.

sur ma fiche de paie je prends les heures payées = 

12 x 126 heures par mois =1512 h entre le 1er avril 2015 et le 31 mars 2016 (je ne tiens pas compte des heures d'absence remboursées, c'est hors contrat).

1512-1494,25 = 52,50 h ont été payées en trop par rapport au contrat pour une valeur de 166,42 net. dans la convention ce n'est pas remboursable aux parents.


ce n'est pas du tout ce que j'avais trouvé auparavant. là j'ai teste le tableur de casamape mais ça ne donne rien de bon.

(SOPHIE tu me fais tout recompter...) grrr.


je dois à présent calculer ce qui doit être dû contractuellement entre le 1er avril 2016 et le 1er aout 2016.

  •   17 semaines et demies de 4 jours entre les 2 dates.
je prends la semaine 18, les parents la semaine 15.

  • il reste 15 semaines et demies de 34,75 h à rémunérer.521h25 à 4,13 brut sur le contrat.
avril 2016 = 126 h
mai 2016 = 126 h
juin 2016 = 126h
juillet 2016 = 126h
aout 2016 =17h25

+ les congés compensatoires de juin à aout = 847,98€*10%= 84,79€ net


+ les 1/120ème des salaires nets perçus depuis le 1er jour = 91€90

avril =396,65
mai = 652,01
juin = 396,65
juillet =396,65
aout = 54,68

en aout le salaire de 54€68 net + 91,90 prime fin de contrat + 84,79€ congés net = 231,38€

je trouve que ça va mieux comme ça. je me comprend plus facilement. car des fois je me mettrais des claques.

http://www.ville-pontarlier.fr/images_et_fichiers/vie_quotidienne_et_demarches/pour_vos_enfants/petite_enfance_documents/file/grille%20de%20r%C3%A9gularisation.pdf






samedi d'avant la reprise

pour tout dire, je dois m'y remettre. j'étais en vacances cette semaine et j'ai bien profité de la montagne. j'ai vernis le plancher, assemblé 4 lits, badigeonné le buffet en rose orchidée, trié, rangé, jeté, vidé la cave (presque).

ce n'est pas du repos me direz-vous. Moi ça me fait l'effet d'un sport, je vais au-delà de mes limites physiques.

sauf que c'est un investissement financier, un placement physique en quelque sorte.

à présent je peux vous offrir un café car j'ai une cafetière, même un chauffage électrique 2000 W. même un évier encastré mais pas encore l'écoulement...

Paris ne s'est pas fait en 1 jour !

il me faut un escalier pour descendre à la cave. nous n'avons pas pu passer les sommiers par la fenetre, j'en ai le bras droit meurtri. une élongation peut-être.

il me reste la plomberie, la terrasse, le balcon. le lambris sous le toit.

les carreaux n'ont pas été lavés depuis des mois et des mois, ceux de ma maison si, mais ça ne se voit plus...

comme le temps passe !

j'ai fait de la confiture de pastèque, d'abricots, du ratafia d'abricots, de la liqueur de noyaux d' abricots, oui j'ai acheté une caisse d'abricots. pour le chalet je fais des conserves, car là-haut on est au bout du monde et il ne faut pas se laisser prendre au dépourvu.

quand je suis là-haut je m'assois en face de la montagne et j'écoute le silence. je regarde le soleil se coucher en face de moi et les nuages dessinent des figures que j'essaie d'identifier en visages de personnes disparues, je cherche toujours un signe d'amour quand je regarde le ciel.

mais je n'ai toujours rien entrepris dans ma maison de nounou. je dois désinfecter les matelas car les pipis ont débordé, soit ça passe soit je dois changer de matelas, c'est aujourd'hui ou jamais, le dimanche les magasins sont fermés.

je n'ai pas envie de m'atteler à la fin de contrat dans 15 jours. pas envie de ranger la salle de jeux. pas envie de récurer.

pourtant je ne boude pas le plaisir de revoir les bouts de choux. ils m'apportent tant de plaisir. c'est ce satané ménage qui me tue.

ça me rassure.