la conscience professionnelle

La conscience professionnelle de l'Assistante Maternelle.

Avoir une conscience professionnelle correspond au soin que l’on porte à faire son travail, on dit de quelqu’un qu’il est consciencieux ou scrupuleux ou encore qu’il fait preuve de professionnalisme.

La conscience professionnelle est une qualité recherchée par les recruteurs, ceux-ci entendent par «conscience professionnelle » : la ponctualité, l’assiduité, exactitude, régularité, la disponibilité ou bien le sens du sacrifice pour l’entreprise, le dévouement, le don de soi.

Le vrai travail, celui que l'on effectue de tout son être, dépasse largement la rémunération qu'il mérite en principe ou les obligations qui résultent du contrat. Lorsqu'on félicite un ouvrier, un employé, un fonctionnaire, un professeur, un médecin de toute une vie de labeur, on sait bien que l'argent gagné n'a pu compenser cette activité, pour la simple raison qu'il n'était pas sa fin essentielle. C'est avant tout une affaire de dignité, une histoire entre soi et soi, une conscience propre.

Comment identifier les candidats consciencieux et ceux ne l’étant pas ? C'est bien ce qui inquiète tous les recruteurs.

Premièrement quand on a de la conscience professionnelle, on tombe malade pendant ses vacances...(humour)

Pour mériter cette qualité, il faut une certaine familiarité avec les pratiques, les méthodes, les lois, les compétences professionnelles, les intervenants et la culture particulière du milieu de l'entreprise.

Il faut prendre soin de son travail ou bien mettre l'honnêteté dans l'exécution de son travail.

  • Soit j'aime mon travail et je veux bien le faire = Je ne peux pas me dire le matin même si j’ai beaucoup de mal à me lever, « oh et puis non ce matin je n’y vais pas, les autres sont là pour assurer »

  • Soit c'est de l'alimentaire et je fais juste le strict nécessaire
et alors il est vrai que des gens se plaignent qu'ils travaillent bien, beaucoup, tandis qu'à côté d'eux d'autres se la coulent douce, pour un même salaire.

On peut être super sympa dans la vie sociale, mais un boulet dans sa vie professionnelle, traîner la savate pour effectuer les tâches demandées, bâcler son travail, être nonchalant, ne pas prendre d'initiative, ne pas s'impliquer, ne pas être aimable, ne pas se soucier de la qualité du service que l'on rend, se moquer de la réputation de son entreprise, voir même la discréditer.

Avoir envie de s'impliquer dans son boulot, c'est vouloir travailler pour soi et faire de son mieux sans attendre ni reconnaissance, ni progrès dans les mentalités de ceux qui décident...c'est la considération que l'on a de son travail et de ce qu'on estime du travail bien fait.

Par contre le manque de conscience professionnelle peut être induit par une perte de confiance en son employeur, un manque de moyens pour pouvoir exercer dans de bonnes qualités, une ambiance pourrie dans l'équipe, etc.  Même les personnes les plus engagées et les plus impliquées finissent par se démobiliser face à une organisation du travail démotivante et à un retour inexistant, ou du moins insuffisant, sur les efforts fournis.

Les assistantes maternelles libérales -elles- sont directement impliquées dans le résultat de leur investissement personnel, elles sont tous les jours en ligne directe avec leurs « clients » qui sont en réalité leurs employeurs. Ce sont elles seules qui décident de leur organisation et si le client n'est pas content, il change de crèmerie !

Du coup elles donnent sans compter toute l'énergie qu'elles peuvent produire, et si elles voient une autre collègue se la couler douce, elles n'auront pas la même indignation que d'autres salariés, ...puisqu'elles n'ont ni les mêmes employeurs, ni le même salaire, ni le même lieu de travail. Pascale Perrillat.



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