j'ai les dents de scie

le moral en dents de scie, ça s'affute ?

déjà j'en étais sure hier soir on a regardé un film de violences et alors du coup j'ai rêvé d'un bébé torturé. 

mal dormi.

• vendredi dernier j'apprenais que je perdais l'accueil de 2 enfants.
• lundi j'apprenais que je ne les perdais plus.

• jeudi soir j'apprends que je pourrais perdre la garde de 2 autres enfants.

tout ça dans la même semaine.

• sans compter que les assedics ne m'ont pas indemnisée pour la perte de salaire que j'ai subie en réservant les places pour les futurs accueils. j'ai appris ça cette semaine aussi.

• et j'ai du faire des pieds et des mains pour savoir si la certification professionnelle assistante maternelle-garde d'enfants était maintenue ou non.

je suis allée jusque chez Boris Cyrulnik et c'est Mme Rameau qui m'a gentiment répondu. Il faut dire que je les adore et que je le leur dis.

d'ailleurs j'ai voulu en savoir un peu plus sur le psychiatre :

pour ceux qui ne connaissent pas il est en train d'ouvrir un centre de formation  en petite enfance, même deux,  l'Institut Petite Enfance  , avec les plus grands noms qui écrivent tous les articles dont je me forme. ses cours débutent en janvier 2014, tous les vendredis, mais comme pour la certification professionnelle que je viens de préparer, le niveau n'est pas encore reconnu par l'état.

• par contre à l'instant j'ai eu le plaisir de lire chez FO =  Arrêté du 3 décembre 2013 modifiant l’arrêté du 19 novembre 2013 portant enregistrement au répertoire national des certifications professionnelles que Ipéria est bien toujours reconnu pour la délivrer, par le Ministre du travail.

• Je ne vous parle pas de ma vie privée qui est aussi avec ses hauts et ses bas comme vous tous. 

J'en ai marre de ce boulot qui exige de nous les qualifications les plus pointues, un art de se mettre au service de l'autre et la patience de supporter des tas d'inconvénients et que en bout de course nous soyions du jour au lendemain les victimes des changements de dernière minute. 

et que l'état trouve normal de nous laisser  nous sacrifier. 

Je n'accuse pas mes employeurs qui font tout leur possible pour continuer à me confier leurs enfants.

Je dis que je veux avoir droit comme tous les salariés à être dédommagée de mes pertes de salaires quand elles sont involontaires de ma part puisque je cotise tous les mois pour ça.